Macron, tête de
Publié par The Troll le 16 01 2017

Cela fait un petit bout de temps que je n'avais pas lâché ma logorrhée dans ma blogosphère perso (j'aime bien le rythme de l'expression),mais je suis tombé incidemment sur un article rapportant les propos d’Emmanuelle macrons.

Oui il y a une faute à son nom, mais c'est pour éviter de lui donner de l'importance sur les moteurs de recherche. Donc ce petit étron se targue de parler vrai, probablement pour récupérer le vote de ceux dont la télé à réussi à faire détester le voisin plus pauvre. Et bien parlons vrai aussi. Macrons c'est juste un con. C'est l'archétype du mec qui a eu de la chance et plutôt que de se servir de sa chance pour aider son prochain (bon ayant travaillé dans une banque, il a plus participé à l'évasion fiscal qu'à la croissance économique), il s'imagine qu'il a un mérite que les autres n'ont pas, qu'il mérite ce petit quelque chose en plus qui lui donne le droit d'insulter les gens. Même pire : d'insulter les gens que SA politique économique à mis ou laissé dans la merde. Parce que ce brave petit soldat de la paresse intellectuelle, il était tout de même au pouvoir. Il a même réussi à faire passer 2 lois précarisant le travail déjà pas glorieux.

Donc ce minus habens se permet de juger des faignants alcoolos qui ont la malheur d'habiter dans un désert industriel (bassin minier) qu'aucune politique n'a tenté de redresser. Ah pardon si il doit y avoir quelques boite de consulting de potes de politiques qui se sont goinfrer de subsides publiques pour sortir des plans de relances économiques qu'un gamin de 5 ans trouverait con : le numérique, la nouvelle économie, le service aux personnes. De la merde en barre :

  • le numérique et la nouvelle économie sont trustés par quelques gros qui pompent tout et ce n'est pas les 3 start-up qui réussissent (malgré les battons dans les roues de nos thales et consorts qui vont faire un relais de croissance) qui changent la donne.
  • Le service aux personnes c'est une superbe idée.... si les vieux avait de l'argent. Parce que les vieux actuels ne sont pas les baby bommers qui plient sous le fric accumulé des années de travail facile, mais ceux juste d'avant, ceux qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui ne peuvent se permettre de payer 15-20 euros de l'heure (smic + cotisations) une personne, parce qu'ils en gagnent tout juste assez pour vivre (et aider leurs enfants).
    Je les vois arriver le : il y a trop de chââârges. Pourtant ce sont ces cotisations qui permettent de ne pas avoir à payer les médicaments dont ils ont besoin pour vivre un peu plus longtemps. Bon, mais venant d'un banquier dont le métier est de prendre de l'argent à ceux qui n'en ont pas pour le donner à ceux qui en ont, on ne peut pas attendre grande réflexion.

Tout ça pour dire que macrons, pour parler vrai, c'est juste un con. Et à chaque fois sur les photos, il lève les bras comme un grand homme (hitler y faisait pareil) il ne se rend pas compte du ridicule. Bon, nous vivons une fin de race. Il n'est que voir par exemple MST (oui c'est l'abréviation de marosaul toureine) qui ment devant la représentation nationale. qui ment sans aucune vergogne. Elle avait 'fait' une 'consultation' nationale sur la vaccination : le comité fisher (un immunologiste, on a déjà saisie le résultat attendu), partagé en 2 groupes : les patients et les pro : les 2 ont dit de lever l'obligation, mais le fisher à décidé qu'il fallait obliger encore plus. Et la mst à affirmé que TOUT LE MONDE à demandé d’accroître les obligations. Lorsque l'on peut se permettre de mentir, filmé à la télé, devant les élus de la nation, sur un truc que l'on peut retrouver facilement, c'est qu'il y a une telle morgue de classe que seule la violence peut changer les choses.

Mensonges + vols + justice de lcasse = violence sociale => violence tout court.

politique ? - Mes combats - 24 commentaire(s)
commentaire(s)
Posté par smolski le 17 01 2017 à 08:30
« seule la violence peut changer les choses. » Oui ben bon, je vois pas de révolution par la violence qui ont changé un jour quoique ce soit à la violence étatique. Plutôt que de la violence, je préconise de se faire violence pour se changer dans nos comportements induits par la violence tout court. Non, il ne s'agit pas de renoncer mais de construire la pensée libertaire qui succédera fatalement à la pensée compromise qui nous conduit tous à notre perte présentement. Dans ton analyse, tu oublies que les possédants sont inclus dans le massacre planétaire qui se conduit actuellement.
Posté par herve_02 le 17 01 2017 à 11:49

Il y aura toujours une violence étatique tant que le peuple n'aura pas pu établir de règles l'en empêchant. J'ai bien conscience qu'il y aura toujours des hommes mauvais (par éducation ou élevage) qui voudront prendre le dessus sur d'autres (bons ou bêtes, par éducation ou élevage) et voudront imposer un avenir qui chantent (pas pour eux) dans les larmes du présent (pour le peuple).

Et bien ces hommes là, il faut les écarter de la société tant qu'ils ne sont pas revenus à des sentiments d'entraide, en usant de la violence s'il le faut. Enfin pour changer les règles (et donc le fonctionnement même du système) : il ne peut y avoir que la violence, car il est impossible que suffisamment de personnes désirant changer soient élues du fait du trustage des médias par une poignée de multi-millionnaires qui ont des intérêts forts à ce que rien ne change

Alors nous, nous allons créer un oasis, une utopie un peu autonome, mais nous avons conscience que lorsque le gvt voudra que toutes les utopies cessent, il leur sera facile de le faire : dérives sectaires, travail dissimulés, protection des enfants, radicalisation.... ils trouveront toujours une excuse pour t'envoyer les gendarmes et nous serons revenus au même point qu'avant : la violence ou mourrir (ou pire redevenir des moutons que l'on tond et sacrifie au Moloch de la mondialisation heureuse pour les milliardaires)

Posté par smolski le 22 01 2017 à 09:23
« la violence ou mourrir ». Ouch ! Je ne parviens pas à lire la liberté comme étant concurrentielle à quoique ce soit d'autre. Elle est et c'est tout, quel que soit le contexte. Ce que tu préconises, c'est l'inverse, c'est à dire de la créer, et même de la créer au mépris d'elle-même ! Alors, si cela advient, je n'en suis pas, et de loin.
Posté par herve_02 le 22 01 2017 à 18:14

Non la liberté n'est pas une idée désincarnée. Elle n'existe pas par elle même. Enfin, l'idée de liberté existe par elle même , mais l'état d'être libre est un combat de tous les jours. La population aliène une partie de sa liberté par un consensus social : j’accepte de me restreindre et donc de perdre une partie de ma liberté pour respecter celle des autres ou pour avoir une société plus 'vivable'. Par exemple je ne sors pas à poil dans la rue pour ne pas 'choquer'. Parce que la classe dominante à décidé qu'il est choquant de voir des gens à poil. Cela a été l'église pendant un certain temps puis le pouvoir politique. Cela ne me dérange pas trop en soi, mais c'est une aliénation.

Ainsi vouloir vivre isolé du reste de la société est ou devrait être un des droit le plus basique. Je peux comprendre qu'il faut 'surveiller' pour éviter les dérives sectaires. Mais même dans ce cas là de quel droit l'état décide qu'un groupe est une secte. De quel droit il peut décider de refuser à ces personnes la possibilité de vivre comme ils en ont envie. Pour la protection des enfants ? lol il y a des milliers de cas de harcèlement que l'administration scolaire et l'EN camouflent ou luttent pour étouffer. Pour l'éducation ? 30% des jeunes à la JAPD (17 ans) ont des problèmes de lecture, le truc acquis en cp ou CE1. Donc quelle protection ?

Probablement le droit d'avoir les cours d'endoctrinement estampillés EN qui ont pour objectif la reproduction des inégalités sociales et l'étouffement dans l’œuf de l'envie de révolte qui devrait être à l'esprit de n'importe quelle personne un tant soit peu éclairée sur la situation. Alors on peut nous dire que l'on a le droit de voter pour 'choisir'. On a tellement le droit de choisir que maintenant on fait une primaire pour cadrer ceux qui peuvent se présenter. Les médias influent sur l'élection par la présence à l'antenne et le maquillage des sondages. Les politiques modifient régulièrement les règles de la 'démocratie' pour être bien certain que tout continue comme avant. Avec actuellement le fin du fin : la confiscation des pouvoirs remis en kdo à bruxelles au cas ou un politique un peu hors du sérail arriverait tout de même à être élus (voir la Grèce).

Dès lors dire que vouloir lutter pour garder sa liberté de vivre isolé c'est la créer au mépris d'elle même est soit une incompréhension soit une conception bien 1984 de ce qu'est la liberté. Nous sommes dans un état totalitaire qui ne choque personne parce que la grande majorité a le droit de dire ce qu'elle pense (sans que cela change quoi que ce soit) et a le droit à ses moments de 'loisirs' avec de la télé poubelle à profusion et un très bon endoctrinement qui lui fait accepter de survivre (et mourir pour certains) à 500 euros d'aides sociales (des sales profiteurs) pendant que ceux qui ont transféré l'usine gagnent des millions, pompent des milliards d'aides de l'état et abreuvent les médias de propagande sur ces profiteurs de chômeurs. Quand j'entends l'autre con de valls dire qu'il n'est pas pour le revenu universel car cela ferait une société de faignants alors qu'il a été au gouvernement qui a massacré probablement 1 million d'emplois : Ce mec à le droit de citer à la télé et à la radio et pas un 'journaliste' pour lui envoyer ça en pleine face. N'oublions pas l'état d'urgence qui a surtout servi à embastiller les militants écolo et les paysans bio. C'est pas une tarte qu'il mérite.

Posté par smolski le 22 01 2017 à 19:36
Si lutter pour sa liberté revient à singer ceux qui nous en prive est la seule solution envisageable, alors nous ne méritons pas une liberté si chèrement acquise que nous ne pourrons jamais léguer à d'autres. Je pense au contraire que nous devons lutter avec nos convictions, en avançant nos propres hypothèses en faveur d'un vrai monde libre et non d'un succédané qui n'aura d'effet qu'en péréclitant de lui-même davantage qu'en progressant, comme le système actuel en fait. C'est sûr, ça fout les boules de constater cela et de plus, de le constater avec une échéance de plusieurs générations à venir, si des générations peuvent encore venir, mais bon, reproduire à l'infini le système que nous vivons actuellement, ça, ça me fout le plus de trouille que tout autre solution, aussi lointaine dans ses buts qu'elle paraisse.
Posté par herve_02 le 22 01 2017 à 20:01

LOL - avec cette pensée, le système n'a même plus besoin de se faire chier (d'ailleurs il ne se fait même plus chier, les ministres mentent effrontément devant les députés, devant les journalistes...) Tu penses sincèrement que le système va devenir plus égalitaire sans lutte ? Tu penses qu'en allant travailler comme un esclave sous-payé, insulté, méprisé, et en se rassemblant à voter pour des libéraux (pour se sentir de gauche) que dans 23 000 générations ont aura peut être quelque chose de pur ?

Tu penses sincèrement que la ZAD et Remy Rresse c'est une erreur ? tu penses que la lutte pour nos simples libertés contre la mafia politico-économique ça fout plus de trouille que toute autre solution ? sérieusement ? Je ne te savais pas une âme de martyr. Moi j'ai 50 balais, j'ai tenté par le système de faire évoluer, j'ai milité, j'ai agis, j'ai donné de mon temps et perdu de ma réputation, j'ai grillé des potentialités économiques pour donner à d'autres de meilleures potentialités d'avenir (d'ailleurs ils s'en branlent sévères et tu es seul à te faire chier pour eux) avec le système, avec ses règles. Ça ne marche pas. Tout simplement pas. Alors si un gros arrive à gagner de l'argent, peut être que tu trouvera des miettes sinon tu n'auras rien, juste rien.

Il est juste impossible de changer le système de l’intérieur, même mélenchon il vaut le conserver le système : il écrit sa constitution, avec ses potes et nous, petit peuple d'électeurs cons, on suit comme des moutons. On continuera à obéir à nos maîtres. Bien entendu, on pourrait fantasmer que le peuple vote pour tartempion qui veut vraiment changer les choses, mais ils ne connaissent pas tartempion parce qu'il n'a pas le droit de cité dans les médias. Et Tartempion, il doit travailler et donc n'as pas le temps de se faire connaître, de développer un 'programme', de se faire un réseau de relation... donc NON ca ne bougera pas.

Nous on va créer une oasis utopique le plus autonome possible et tenter de fédérer une communauté d'oasis autonomes spécialisées pour du commerce (en partie sous forme de troc) intra oasis, mais je sais que si on atteint une taille critique, l'état facho nous tombera dessus parce que notre exemple sera mauvais pour le système. Nous en reparlerons dans 10 ans.

Posté par smolski le 22 01 2017 à 23:43
« tu penses que la lutte pour nos simples libertés contre la mafia politico-économique ça fout plus de trouille que toute autre solution ? » Non, je ne pense pas que la lutte est inutile, au contraire, et Remi Fresse est pleinement dans la lutte que je poursuis. Juste la méthode diffère parce que je ne crois pas au temps qui passe ni au messianisme du libre. Je suis dans une lutte d'éveil. Une lutte qui se répand en assumant une façon de vivre en accord total avec le but recherché. Cette lutte vient de là où je suis né, dans la rue. Mes parents, lorsqu'ils en manquaient, recevaient volontiers une cuillèrée de sel de la part de leurs voisins et ils offraient eux-mêmes quelques morceaux de sucre à qui en manquait, sans façon pour personne. Parfois, aux rares moments d'abondance, mon père invitait un vagabond à partager notre souper, il nous le présentait alors comme un vieil ami de passage et, le repas fini, nous lui souhaitions respectueusement bonne nuit avant de nous coucher. Dans ces conditions, on apprend l'essentiel de ce que veut dire vivre libre. Des esclaves ? Oh que non, des humains responsables et tu ne peux imaginer la fierté de vivre auprès d'eux, si profondément attentifs à leur entourage et si respectés par lui. Et toi, hervé, dans ta façon d'envisager le changement nécessaire par la violence, une fois les massacres accomplis, es-tu certains qu'il en restera autant aux survivants du pseudo-monde-nouveau qui en résultera ? Amicalement, Joel
Posté par herve_02 le 23 01 2017 à 01:53

Qui parle de massacres ? les massacres ? quels massacres ? La violence si besoin ne veut pas dire massacre. La iatrogénie c'est, au moins, 20 000 morts par an dans l'indifférence générale, ça c'est un massacre, régulier, tous les ans. Les pauvres des pays riches qui ont l'espérance de vie des habitants des pays sous développés, ça c'est un massacre régulier, tous les ans, dans l'indifférence générale. Moi je ne parle pas de massacre. Ce n'est pas moi qui lâche des crs racistes et brutaux sur les manifestants.

Des humains responsables qui crèvent la gueule ouverte en se faisant insulter. Je ne sais pas si c'est responsable. Je ne sais pas qu'elle est la part du conditionnement éducatif à respecter l'ordre établi et la part de l'humanisme. Je ne puis dire si c'est juste intelligent ou le simple résultat d'un conditionnement. La réponse est probablement une question de croyance, un dogme absolu dont on ne peut discuter.

Qu'est-ce que la justice ? La justice peut elle être injuste ? Est-ce qu'un personne qui arrive à tourner les gouvernements élus dans son sens, contre la majorité est un joueur comme les autres ou un malfaisant qu'il faut écarter du jeu. Est-ce qu'un multi-milliardaire est juste un homme qui gagne bien sa vie alors que des millions de gens meurent de faim ou un spoliateur ? Il y a une infinité de questions que l'on peut se poser et l'infinité de réponses que l'on peut donner. De cette infinité de réponses tu construis le paradigme dans lequel tu vis. Est-ce qu'accepter ce paradigme est bénéfique à l'espèce humaine ? est-ce naturel ? Ne faut-il pas changer régulièrement de paradigme avec l'évolution culturelle ? Peut-on imaginer que la violence nécessaire au changement de paradigme est mauvaise, interdite, honteuse ? Ou doit on la voir comme un mal nécessaire ?

Peut-on penser que ceux qui acceptent de vivre sans combattre ne méritent pas mieux ? Peut-on penser qu'être pauvre dans un monde d'abondance n'est pas un chemin de vie vers une rédemption, mais une simple injustice. Alors je ne parle pas du pauvre qui ne part pas en voyage, je parle de celui qui ne peut pas se soigner, dont les conditions de vie deviennent difficiles, dont l'avenir n'est pas certain. qui ne sait pas si dans 2 ans, il arrivera encore à payer sa simple vie ? Peut-on imaginer et rester zen en sachant que le pauvre est non seulement pauvre, mais en plus méprisé et humilié par les administrations. Que en NOTRE nom des fonctionnaires se permettent d'humilier des gens qui demandent juste à pouvoir vivre pas comme des animaux ?

Tout un tas de questions intéressantes. La lutte parfois requiers de la violence.

Mai 68 : http://www.cgt.fr/Les-acquis-les-impacts-de-mai-68.html
Posté par smolski le 23 01 2017 à 07:08
« La violence si besoin ne veut pas dire massacre. » Tu louvoies car dès lors que tu rétorques par de la violence, tu as bien évidemment l'intention de massacrer. Que tu massacres ceux qui massacrent eux-mêmes est un autre point de vue en conscience, un point de vue qui vient s'ajouter à ta décision première, non pour la justifier mais parce que tu sais très bien déjà que les massacres qui en découlent sont inévitables en conséquence. C'est cette évidence qui achoppe mon point de vue contre le tien : « dans des circonstances de violences, créer sa propre violence c'est s'assimiler à ceux qui l'utilisent et donc à la maintenir en place, quelqu'en soit le déroulement. » De ce fait, je suis plutôt du genre crosse en l'air que fusil et baïonnette en avant et cela ni par moral, ni par croyance mais par conviction. Pour ce qui concerne la précarité, j'en ai mon lot depuis lurette. Cela a toujours été un choix de ma part animé par la conviction humaniste de fièrement m'y maintenir, je ne rends donc aucun compte à quiconque là-dessus.
Posté par herve_02 le 23 01 2017 à 12:29

Non rétorquer par la violence ne veut pas dire avoir l'intention de massacrer, tu caricatures. Lorsqu'un crs te maintient de force pour te coller dans une cellule, il te massacre pas (sauf si tu t’appelles adama Traore, et même là la justice dis que c'est juste du pas de chance.)

Lorsqu'une assistance sociale te retire tes enfants par ce qu'elle JUGE que tu ne les élèves pas comme il faut, c'est de la violence et pas de massacre (sauf peut être le mental du gamin).

Lorsque le banquier prend 150 euros de frais sur un virement impayé car tu es en découvert, c'est de la violence et pas de massacre (sauf sur la santé financière déjà précaire)

Tu peux décider que la violence n'est pas une solution, mais quand il ne reste que ça. Lorsque les gendarmes viennent t'expulser de chez toi parce qu'une grosse entreprise s'est payé tes terres pour une poignée de cerise, tu fais quoi ? Lorsque les huissiers viennent te mettre à la porte parce que tu ne peux plus rembourser parce que ton emploi a été délocalisé et que tu ne trouves pas de travail, parce que les aides sociales sont insuffisantes parce que l'argent est versé à l'entreprise qui a fermé ton usine, tu fais quoi ?

Pour certains, protégés dans des angles morts du système, il est facile de refuser toute violence, mais il y a des gens qui sont en première ligne, et à moins de vouloir se laisser crever comme des animaux, il ne reste que la violence. LA violence c'est ce qui te reste lorsqu'on t'a tout confisqué. Je ne parle pas de celle qui va égorger ton voisin pour lui prendre son smic, mais celle qui va te permettre de pouvoir continuer à vivre. Certes c'est mieux de pouvoir faire sans, mais n'oublie pas que les exploiteurs poussent à cette non violence parce que c'est la seule chose qu'ils craignent.

Je prend l'exemple de valls : Un breton l'a tarté. Notre morale explique que ce n'est pas bien, mais que peut-on faire contre lui (le tarté, pas le tarteur)? Ne pas voter pour lui ? et ? il sera recasé préfet sans affectation, cadre supérieur dans une grande du CAC, peut être même ministre ou sénateur ou député. En clair on le remerciera pour ce qu'il a fait et on passera au suivant qui continuera car il ne craindra rien : au pire il sera recasé dans le privé. Le seul moyen que cela change c'est que la peur change de camp. Et pour qu'elle change de camp, il faut que les candidats exploiteurs aient peur pour leur intégrité physique ou morale. Lorsque le dialogue est confisqué, lorsque tu ne peux plus que subir, il est inévitable que la violence éclate. Elle vient de la désespérance, cette même désespérance que les gouvernants laissent grimper. Et je le répète encore valls n'a pas été massacré, juste un peu bousculé. C'est rien à coté de ce qu'il a fait subir : qui se souviens des rafles de roms ? de la destruction de leur peu de possession par des bulldozers ? On ne souviens de lui que pour le 49.3, mais avant cela c'était déjà un petit facho qui envoyait les crs faire de la violence pure et gratuite.

Posté par smolski le 23 01 2017 à 18:37
« il est facile de refuser toute violence » - Non, ce n'est jamais facile de faire ce choix parce que rien que l'idée nous implique bien au-delà de notre raison d'être. C'est cet au-delà de soi inaccessible au bourgeois qui le désigne à contrario comme tel, profiteur, accapareur d'autrui, menaçant. Ajouter la torche de la violence contre lui, ce n'est qu'ajouter aux ombres des bourgeois, les ombres des insoumis sur la paroi de la grotte où nous gisons. Je pense qu'il nous faut plutôt porter plus de lumière de soi, nos convictions les plus absolus, pour effacer toute ombre en chacun à moins de reproduire à l'identique le système bourgeois jusque dans nos rangs ! Les multiples expériences révolutionnaires vécues en portent témoignage.
Posté par smolski le 24 01 2017 à 07:05
Pour le rendre plus clair,dans mon texte précédent, « les ombres » sont une allusion à l'allégorie de la caverne de platon : https://fr.wikipedia.org/wiki/All%C3%A9gorie_de_la_caverne
Posté par herve_02 le 24 01 2017 à 10:53

J'ai un peu été à l'école ;-) je connaissais.

Mais cela reste juste des paroles. Se laisser faire en sachant que c'est une illusion de liberté te semble être la liberté, mais c'est un endoctrinement des oppresseurs qui fait penser cela.

Nous sommes en pleine égalité : les riches et les pauvres auront le droit de dormir sous les ponts.

Posté par smolski le 24 01 2017 à 12:04
« Mais cela reste juste des paroles. Se laisser faire... » Non, ne pas de se laisser faire, tu as plusieurs attitudes possibles pour écarter la violence de toi sans la fuir. Ne pas montrer de crainte devant la menace en est une parmi toutes les autres et souvent la plus efficace. C'est de plus une attitude constructive au sens qu'elle rassemble plusieurs individus autours d'elle face à l'agressivité du moment, et impressionne l'agresseur lui-même. Il y a la dérision aussi en montrant la réalité de la situation, etc... C'est sûr, tu prends aussi des coups parfois, et alors ?
Posté par smolski le 03 02 2017 à 03:19
Hervé : "Peut-on imaginer que la violence nécessaire au changement de paradigme est mauvaise, interdite, honteuse ? Ou doit on la voir comme un mal nécessaire ?" Quand la situation devient critique, penser devient un phénomène. Elle entre dans le réel comme jugement. Il est temps alors de dire : « Non je ne ferai pas cela. » La banalité du mal c'est l'absence de pensée. Les pires crimes ont été commis sour le prétexte de la nécessité. Hannah Arendt
Posté par smolski le 03 02 2017 à 03:42
Hervé : "les exploiteurs poussent à cette non violence parce que c'est la seule chose qu'ils craignent.". On peut penser l'inverse, que les exploiteurs utilisent la non pensée de cette violence : "Ces assassins, au lieu de se dire : « Quelles horribles choses je dois faire aux gens ! » Ils se disent : « À quelles horribles choses je dois assister dans l'accomplissement de mon devoir. Comme la tâche pèse lourd sur mes épaules.» Car c'est de cela qu'il s'agit : la violence est une non pensée. À savoir aussi en conséquence que : "Les solutions totalitaires peuvent très bien survivre à la chute des régimes totalitaires." Hannah Arendt
Posté par herve_02 le 03 02 2017 à 12:21

Je crois que tu ne réalises pas le décalage de situation entre la classe dominante et la population (la frange de pauvres). Alors tu peux bien entendu t'isoler en groupe et faire corps pour que l'on te laisse tranquille, mais cela marche peu. Cela dépend du reste de l'opinion publique et l'opinion publique est facilement manipulable dans cette société de décérébrés nourris à facebouc et hanouna.

Par exemple lorsque tu fais une ZAD pour empêcher un bétonnage, c'est de la violence. Tu peux dire ce que tu veux, c'est de la violence. Lorsque tu te bas contre un barrage à Sirven, c'est de la violence. Lorsque tu fais grève et empêche les gens d'aller travailler ou 'libère' les péages, c'est de la violence. Parce que en physique une force appelle une force inverse de même ampleur. Lorsque les gendarmes viennent avec une décision de justice d'expropriation, c'est la violence la plus forte qui puisse exister, non pas parce qu'elle emploie la force publique qui détient la violence légale (rien que cela devrait faire réfléchir), mais bien parce que le groupe, la société, a décidé de te sortir de chez toi, contre ta volonté. Elle te dénie le droit de l'homme le plus sacré : le droit de jouir de ta propriété privé inaliénable (sauf si tu es pauvre).

Mais cette 'violence' n'en est pas une puisque le juge à dit. N'est-ce pas ? En revanche lorsque tu te défends contre cela, cela devient de la violence. Il est là le paradoxe. dès que tu suis le mouvement comme un mouton rien n'est violence mais dès que tu sors du troupeau pour résister pour ta liberté tout devient violent. Dès que tu défends ce qui te tiens à cœur cela devient de la non pensée. C'en devient risible. Dès que tu es pauvre et spectateur de la pensé et non plus acteur (celui qui décide : la lourde tache de mener le monde à mon bénéfice) tu es dans la non pensée violente ou dans la pensée soumission.

Ne peut-on penser que défendre sans réflexion la non violence est une non pensée ? Ne peut-on dire qu'aller tomber devant la mitraille avec juste un bouquet de fleur c'est de la non pensée ? Non bien entendu, l'humanité et les penseurs adorent les martyrs. Alors effectivement à un moment donné les agresseurs auront marre de tirer sur des gens qui ne se défendent pas, mais les morts resteront morts, pas de résurrection, pas de paradis, juste à pourrir. Et les assassins ? ils continueront leur travail, tranquillement comme si de rien n'était.

Gandi et l'inde ? ok, il suffit de voir comment les pauvres en inde vivent actuellement, pas certain qu'ils aient gagnés au change ! et je ne parle même pas de l'angleterre qui continue sa vie comme si de rien n'était, qui continue à se soustraire aux règles, avec la même dynastie qui règne, même pas mal. trop cool yolo.

Posté par smolski le 03 02 2017 à 14:18
Grosso modo, la défense civique est une contre-violence qui apporte une solution là où la violence institutionnelle n'en donne pas. Par exemple l'humour est une défense civique. Opter pour une violence identique à celle que l'on subi institutionnellement revient à ne pas agir du tout contre cette violence particulière. Peut-être qu'ici ou là tu auras des résultats, ils resteront circoncis à la situation et ne serviront jamais à bâtir une société non totalitariste. Interrogeons-nous individuellement : 1/ luttons-nous pour nous-mêmes, alors oui répondre à la violence institutionnelle par une violence identique est la solution. 2/ Luttons-nous pour créer une société équitable transmissible tout ou parti aux générations à venir ? Alors la réponse à la violence institutionnelle ne peut être semblable à celle que l'on subi. Rien de moins, rien de plus que l'un de ces choix en somme.
Posté par herve_02 le 03 02 2017 à 19:47

Qui parle de créer une société équitable ? les gens n'en veulent pas, les gens ne pensent qu'à leur gueule et à regarder les émissions de décérébrés autant les laisser ou ils sont, ils y sont bien. Ils ne savent que gueuler sur les plus pauvres qu'eux qui ont 3 euros de plus en aide sociale.

Il n'y a que se préserver qui est possible, tout le reste est juste de l’enfilage de perle pour pmu après 25 pastis. Tu ne peux pas te préserver à la mode peace and love. Enfin tu peux essayer, mais tôt ou tard il faut te défendre et pas avec des fleurs contre la société qui ne pense qu'à te faire rentrer dans le droit chemin pour que tu ne fasses pas tache dans le paysage et pour continuer à t'essorer entièrement.

Posté par smolski le 03 02 2017 à 21:00
Hervé : "Tu ne peux pas te préserver à la mode peace and love." Je ne vise à préserver ni moi ni rien, ni personne comme tu l'entends. Je vise à partager un idéal social impliqué dans les circonstances qui sont imposées à tous. Si je singeais ceux qui oppressent, je partagerai alors in fine leur solution finale contre eux, comme tu le présentes. Ors non, je pense par moi-même sans eux et me préserve ainsi en total opposition avec ce qui m'est contraire. Idem pour la philosophie pacifiste qui s'établit par rapport à la philosophie de conquête et se contredit dans son objet puisqu'il leur est commun. Je préfère suivre une philosophie qui n'a aucun point commun avec la civilisation de conquête et de là, lutter pour un idéal qui n'en partage sous aucun prétexte, aucune mesure, aucune pensée, aucun acte.
Posté par herve_02 le 04 02 2017 à 00:49

Machiavel contre le machiavélisme

Aucun Etat ne peut faire l’économie de cette division sociale : le conflit entre les deux classes, qui recouvre des différences de rang, de richesse et d’aspirations, est universel, et sans résolution définitive possible. Pour diriger, il faut choisir un camp. Pour Machiavel, ce ne peut être que celui du peuple, « car ses buts (…) sont plus honnêtes que ceux des grands, les uns voulant opprimer, l’autre ne pas être opprimé ».

[...]

Que faire alors ? Les citoyens « doivent examiner la force du mal, et, s’ils se sentent capables de le vaincre, l’attaquer sans considération ».

http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/PIRONET/49798

Posté par herve_02 le 04 02 2017 à 01:51

Joël, je respecte entièrement ta volonté de rupture avec le mode de pensé dominateur et donc de refuser tout 'arme' qui pourrait être leur (leurre), pour ne pas être souillé. Pourtant, comme la mauvaise monnaie chasse la bonne (s'il y a une monnaie pourrie, elle prendra automatiquement la place de la bonne monnaie qui a trop de contraintes - mode abréviation), les mauvais comportements chassent les bons. En étant 'bon', tu es automatiquement le dominé (et le perdant).

On peut s'extraire de l'équation et ne pas participer, mais le monde continue de tourner et les changements ne pourront se faire (à l'échelle humaine) que grâce (à cause) de ceux qui combattent. Oui probablement que dans 3 millénaires (si l'espèce n'est pas éteinte), même sans combat la société aura évoluée (dans un sens ou dans l'autre) mais notre bref passage sur terre (unique et définitif) me donne envie de pouvoir profiter maintenant de conditions que je juge décentes. Et donc nécessitant certains combats et parfois certaines violences.

Posté par smolski le 04 02 2017 à 05:18
Oui, le combat contre l'oppression nous est commun. Je note ton expression : "pour ne pas être souillé" qui n'a rien à voir avec mon action, ni quotidienne, ni pérenne. Je ne pense pas en terme de religion ni de règle, je pense en terme d'efficacité immédiate au même titre que tes propositions le font. Oui, les millénaires nous donnerons à chacun raison de ce que nous pratiquons aujourd'hui, ensemble et dans le même sens. « S'il n'y avait pas de cailloux sur le chemin, il n'y aurait pas d'étoile dans la nuit. » - Fellini. Moins que de nos actes, c'est par l'intégrité de nos personnes que nous parvenons parfois à être de ces cailloux singuliers sur le chemin portant l'Humanité vers les étoiles que nous devinons...
Posté par smolski le 04 02 2017 à 09:29
Hervé : "En étant 'bon', tu es automatiquement le dominé (et le perdant)." Ceci est un propos typiquement politicien. En tant qu'anarchiste je n'ai aucune conviction politicienne au sens de politique = gestion des pouvoirs. Tu cites Machiavel, c'est tout du même tonneau. Cependant, loin de refuser la politique en tant qu'acteur social, je m'instruis continuellement à la considérer comme un élément imposant dans la vie sociale qui nous environne. Cela ne fait pas d'elle le seul moteur possible ! Voilà bien ce qu'institue la civilisation de conquête, ne considérer qu'une et une seule raison valable à la fois et plutôt celle d'un vainqueur, de fait ou potentiellement de fait, alors qu'une multitude de raisons sans borne sont parallèlement en action partout de part le Monde ! Je refuse la façon obtuse de considérer ce qui est bon de ce qui est mauvais. Le bon et le mauvais sont des ambivalences et ne peuvent suffire à trancher des convictions intimes. Ainsi et de moi-même, je peux cracher à la gueule d'un flic que « je le hais » et lui sauver l'existence s'il se trouve en perdition. Pour rester cohérente, la politique considère que c'est ou l'un ou l'autre mais pas les deux à la fois. Soit : "il y a automatiquement du pouvoir là où il n'y en a pas". Bref, elle s'auto-définie comme se pratique l'inceste dans la lignée. Cela me dégoûte et m'écarte résolument d'aucune ligne à suivre par elle comme devant quiconque.
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