- L'engagement individuel des bénévoles.
- Les compétences de chacun.
- Les actions qui sont engagées.
Pour donner un exemple, je ne cracherais jamais sur un bénévole de n'importe quelle association, mais je ne les laisserais pas faire de chirurgie sur moi. Pour faire un parallèle, Si une associations arrive à se laisser berner par un politique ('c'est leur métier de nous berner), même en étant de bonne volonté, elle plombe la totalité des gens concernés et pas juste leurs petites personnes. Concernant les réunions organisées par les ministères, en allant à ces réunions, ils cautionnent la démarche et permettent la rédaction de rapports écrits pour les parlementaires, des hauts fonctionnaires ou des politiques affirmant que cela a été vu avec le tissu associatif et que tout le monde est d'accord. ce qui est FAUX car bien souvent les invités ne sont pas au fait de la langue (chaque mot est important), ne sont pas au fait des implications de changements minimes, ne connaissent pas suffisamment le sujet du point de vue réglementaire pour avoir une opposition intelligente et argumentée.
Ensuite, il y a le soucis de la proximité. En étant invité par les ministères, on se sent important, on a un dossier avec son nom, une bouteille d'eau, un verre, parfois une collation, on se fait tapper sur l'épaule... on est 'attiré' au dessus de la masse pour se sentir proche de cet interlocuteur qui n'aspire qu'a vous faire avaler des couleuvres. Et ça marche. C'est un processus connu, documenté, étudié. Ainsi si DES associations s’arrogent le droit de négocier pour tout le monde et font barrage aux autres personnes, elles devraient dégager du terrain.
Enfin, il ne faut pas oublier qu'il y a une différence parfois énorme entre l'action sur le terrain et l'action au sommet. De nombreux présidents ou présidentes d'associations s'en servent et poursuivent un but politique qui est parfois éloigné de celui des bénévoles. Ainsi il n'est pas rare que des associations 'signent' des conventions, prennent des positions qui sont inacceptables du point de vue du terrain mais qui sont vendus comme 'pragmatiques'. si c'est pour faire du pragmatique, pas besoin d'associations, de simples fonctionnaires payés pour cela peuvent très bien le faire. D'ailleurs de nombreuses associations existent parce qu'elle font le travail qui devrait revenir à l'etat : nourrir les pauvres, faire de la recherche contre des maladies... Le rôle de l'association est de faire bouger les lignes, plus que de tenter de limiter les dégâts causés par la société.
C'est parce que des bénévoles arrondissent les angles (à leurs frais, sur leur temps libre) que la société peut continuer ) produire ces désagréments, en rendant ce service, cela permet de poursuivre sur le même chemin. Il vaux mieux parfois laisser exploser la colère que de prendre sur soi pour que cela continue comme avant.