Il y a prestataire technique et ...... prestataire technique.
Publié par The Troll le 13 02 2018

Cela fait quelques temps que je dois poster un journal en forme d'interrogation.

C'est quoi un prestataire technique ?
Je vais vous conter une histoire qui m'est arrivé il y a quelques temps, disons moins de 4 semaines. Comme quoi il faut bien choisir ses prestataires.

J'ai construit au fil des 10 dernières années un extranet de gestion pour expert forestier. Rien de ben fabuleux, mais cela gère le répertoire, les contrats de gestions, les informations sur les forets, les parcelles, les coupes et travaux, les reporting financiers, permet de cuber les inventaires, … Aujourd'hui, de nombreuse fonctionnalités de gestion courante qui ont été construites existent nativement sous différents framework, mais voilà, en 1998 lorsqu'on a commencé à réfléchir la dessus, il existait que tchi. Mais bon,ce n'est pas ce qui nous intéresse ici. Donc, voila, la crise aidant, notre principal client dans le milieux forestier décide de se passer de nos services pour dépenser moins. C'est son droit et son choix. Le coup est dure, mais c'est le coup. Passons. Lors de notre dernière entrevue, il ne savait pas si il allait continuer à utiliser l'outil, afin d'éviter de payer l'abonnement. Fin févier, je coupe donc ses accès, jusque là tout est normal. (Déjà 2 mois gratuits).

Fin de l'histoire, sauf que je reçois de chez Gandi le mail suivant 17/03 :

« Bonjour,
Nous avons reçu une demande de changement de l'adresse email de contact associée à votre identifiant : C2001-GANDI Vous recevez cet email, par mesure de sécurité, afin de vous prévenir de toute demande frauduleuse. »

cet identifiant est un identifiant que nous avons crée en 2001 lorsque nous avons déposé le nom de domaine de cet extranet de gestion, ma réponse est immédiate :

« Non, cette demande de modification est frauduleuse
hervé Couvelard »

ils ont essayés, pourquoi pas, l'affaire devait se terminer là, dans mon esprit. Mais non, le « prestataire technique » entre en scène, réponse de gandi :

« Dans ce cas, veuillez nous faire parvenir dans un délai de 24H les documents suivants (comprenez que sans récéption des documents ci-dessous, la modification de l'email sera effectuée sans autreavertissement) :
- Lettre de contestation remplie et signée par M hervé Couvelard
- Copie pièce d'identité de M. hervé Couvelard
- Extrait KBIS ou document équivalent au nom de la société : "CEGEB" et mentionnant impérativement le nom de : M. hervé Couvelard»

ma réponse un peu dubitative

« Bonjour, Je vais faire parvenir la lettre de contestation et la pièce d'identité, toutefois cegeb n'est pas une entreprise mais une marque qui a été mise sur internet par la société patrimoine pour demain, en 2001. Cette marque n'est pas une marque déposé, juste une "identitée commerciale" que la société patrimoine pour demain exploite depuis la date de paiement de ce domaine. Comment résoudre alors cette épineuse question ? hervé Couvelard »

Et là attention le tour de magie, réponse de gandi :

« Quelle est votre relation avec M. Jean Marc Peneau ? Ce dernier nous a communiqué un document officiel concernant la marque CEGEB indiquant son nom et prénom. Merci de nous faire parvenir des documents concernant votre identifié selon nos indications, Dans le cas contraire votre réclamation ne sera pas prise en compte. Le rôle de Gandi est celui d'un intermédiaire technique et non d'un tribunal. »

Alors si je comprends bien, je dépose et paie un domaine depuis 10 ans sur internet, et quelqu'un vient réclamer la propriété de l'identifiant qui en est propriétaire. Pour me défendre, je dois fournir un kbis au nom de la société cegeb (société qui n'existe pas, en plus ce n'est même pas un .fr, mais un .com) alors que le demandeur montre juste un dépôt de marque qui date de 3 mois.

Voilà le dépôt de la marque :
http://www.patrimoine-pour-demain.com/inpi_cegeb.pdf

Je suis très surpris de la situation et m'en ouvre au « prestataire technique » :

« Jean Marc Péneau est avec moi et mon père associé dans la société patrimoine pour demain. Nous travaillions ensemble sur le concept cegeb.com comme outils de gestion informatique pour les experts forestier depuis plus de 10 ans. Nous avons d'ailleurs un "article de 3 pages à nos 2 noms dans le magazine foret entreprise de ce mois. Vous pouvez en avoir preuve ici :
http://www.foretpriveefrancaise.com/foret-entreprise-n-191-777073.html
dans l'onglet Sommaire et extraits en bas de la liste.
Il apparaît à lire votre mail que Jean Marc Peneau à déposé récemment la marque cegeb.com par devers nous. La législation et la jurisprudence nous autoriserait à l'obliger à nous céder cette marque car elle est postérieure au dépot du nom de domaine, voir par exemple ici :
http://www.legalis.net/breves-article.php3?id_article=305
Je comprends votre position de "neutralité" et je suis surpris de cette demande de transfert. La demande de Jean Marc Peneau n'est pas justifié et cette marque "cegeb.com" est une marque que nous utilisons (utilisions?) conjointement au sein de la société patrimoine pour demain, il n'est pas légalement possible de "voler" cette marque par une simple demande de transfert de l'adresse de contact. Il est exact que vous n'êtes pas un tribunal, en ce sens, il me parait impossible que vous puissiez faire un transfert de propriété sur une simple demande. Seul un tribunal peut ordonner un transfert de propriété. »

Et là la réponse qui tue, à mon sens toute empreinte de mauvaise fois :

« Monsieur Couvelard, Gandi ne va pas effectuer aucun changement de propriétaire mais va permettre au propriétaire du domaine cegeb.com qui a fourni des documents officiels de mettre à jour ses informations personnelles notamment pour plus de précision son adresse email de contact associée au compte Gandi C2001-GANDI car c'est un droit pour le propriétaire d'un domaine et une obligation pour le bureau d'enregistrement.

Pour rappel : Le propriétaire actuel de cegeb.com est selon le whois :
http://www.gandi.net/whois/

Résultat whois pour cegeb.com
domain: cegeb.com
reg_created: 2001-06-20 03:37:18
expires: 2010-06-20 07:37:18
created: 2001-06-20 09:37:19
changed: 2010-03-16 19:17:51
transfer-prohibited: yes
ns0: vserver-ppdemain.nexen.net/>
ns1: ns1.nexen.net
owner-c:
nic-hdl: C2001-GANDI
owner-name: CEGEB
organisation: CEGEB
person: CEGEB
address: 68 rue du centre
zipcode: 60350
city: Berneuil sur Aisne
country: France
phone: ~
fax: ~
email: herve.couvelard@viva-vous.net
lastupdated: 2010-03-16 19:08:24

Nous constatons que Monsieur PENEAU nous a fourni une attestation du dépôt de la marque CEGEB propriétaire du domaine cegeb.com qui est a son nom ainsi que la copie de sa pièce d'identité accompagné du formulaire de changement d'adresse email.

Et pour revenir sur votre remarque :
> > Seul un tribunal peut ordonner un transfert de propriété.

Nous vous informons qu'en application de l’article 7 des principes UDRP, GANDI ne peut modifier « le statut de l’enregistrement d’un nom de domaine » et y apporter toutes modifications que dans les conditions limitativement prévues par l’article 3 de ces principes UDRP, à savoir :
- sur demande du titulaire (3 a) (changement de propriétaire),
- sur ordonnance à cet effet d’un tribunal ou d’une instance arbitrale, selon le cas d’espèce (3 b),
- ou à réception d’une décision de commission administrative ordonnant une telle mesure dans toute procédure administrative à laquelle le titulaire a été partie et qui a été conduite en vertu de ces principes directeurs (3 c).

Et voilà comment se prendre tout seul les pieds dans le plat, Gandi a contrevenu, à mon sens aux principe UDRP, car le titulaire du domaine, c'est moi, je suis celui qui a crée l'identifiant C2001 en 2001, avec mon adresse mail, qui paie depuis 10 ans avec ma carte bleu personnelle. Gandi a de lui même et sur simple demande transféré cet identifiant à une autre personne. En inscrivant son adresse mail à la place du mien, il est possible de changer les mots de passe d'accès, puis de transférer le domaine, ce qui a été fait. De fait, gandi a opérer un transfert de propriété du domaine gérer par l'identifiant C2001-gandi. Je n'évoque même pas le fait que pour gandi être propriétaire de la marque cegeb donne propriété du domaine cegeb.com : gandi le supra tribunal du net.

D'un autre coté voici ce qui s'est passé avec un autre de mes « prestataire technique », toujours pour la même histoire :

Demande de l'impétrant :

Un hbergement t pris pour hberger le site www.cegeb.com le nom de domaine t pris chez Gandi et nous avons tous les droits sur ce dernier. L'informaticien qui grait le site quitter l'entreprise et nous n'avons pas retrouv les codes d'accs pour grer ce dernier.
Quelles dmarches devons nous faire pour rcuprer l'hbergement du site www.cegeb.com ?
Pour Gandi nous avons du envoyer pice d'identit et informations de l'entreprise cegeb, dsirez-vous ces documents ?En vous remerciant par avance.
SARL INFO2D3D
Tristan Sesbo-Dupetitpr
32 rue de Soissons
60350 Jaulzy

En clair, le bougre voulait tout simplement récupérer les passes de l'hébergement pour se mettre à gérer notre site, celui que son client utilisait avant, avec nous. La société qui gère le site et gérait le domaine existe toujours, c'est juste qu'elle ne travaille plus avec son client à lui. Mensonges et demi-vérités .

Réponse de nexenservices :

Nous ne sommes pas directement gestionnaires de la machine sur laquelle est hébergé votre site. Nous ne pouvons donc vous donner d'informations directement. Le contact technique de cette machine est herve.couvelard@viva-vous.net . Il faut d'abord prendre contact avec lui pour qu'il puisse vous accompagner dans cette démarche.


Bien évidemment, pour moi, c'est comme Capri, gandi c'est fini. Nous avons réglé IRL , dans le cadre d'une transaction le cas du nom de domaine. Mais je tenais à vous faire part de cette histoire afin de vous montrer pourquoi il faut être très « rigoureux » dans la gestion de vos comptes chez les registrar. Et peut être d'éviter les prestataires techniques pas assez prestataires techniques. C'est en ce sens que la neutralité des réseaux est importante pour qu'un prestataire technique qui est « maître » sur vos machines ne puisse pas de lui même faire des opérations que vous n'approuvez pas et dont le seul recours est juridique.

Mes combats - Commentez
Soissons : Mort sur le Libre
Publié par The Troll le 13 02 2018

Il est des jours où l'on a envie de tout laisser tomber et retourner à son existence égoïste sans se soucier des autres, il y en a d'autres où le sentiment d'être trompé est trop fort et que l'on désire se libérer : c'est un jour comme cela aujourd'hui.

Je m'inscris dans l'univers du libre depuis bientôt 10 ans, tout doucement d'abord, en me libérant de Access pour utiliser Mysql et Php, en sensibilisant mon entourage professionnel sur l'importance de la maîtrise effective de ses outils, en répondant à un article de ZDNET pour la communauté PHP en France [1], en faisant migrer petit à petit mon entourage familial et professionnel, en faisant une conférence à L'Engref sur l'importance des formats ouverts dans la conservation à long terme des données [2]. Il arrive un moment où ces actions individuelles ne suffisent plus. Je me suis alors investi dans le monde associatif. D'abord au Cétril, triste et sinistre décision [3] lorsque l'on sait que le président du Cétril disait que "l'informatique libre n'est qu'un prétexte pour le développement économique du Soissonnais". Je m'étais ouvert de l'aspect fumeux de Cétril à M. Jean Marie Paulin, président de la communauté d'agglomération du soissonnais financeur de Cétril, sous la forme d'une lettre ouverte. Il avait, lors de l'assemblée mémorable du Cétril, balayé mes interrogations d'un simple revers de manche : les faits du prince.

Donc attendre le salut du libre grâce à Cétril, c'est mort.

Qu'a cela ne tienne, je trouve une autre association dans le soissonnais, Psil, qui semble correspondre à mes besoins d'agir concrètement, 3 fois hélas, je tombe de Charybde en Scylla. Tant que l'on suit un train train, pas de vague, pas de question, tout va bien. Les "ennuis" commencent réellement novembre-décembre 2007 lorsque Mrs Alain Jezequel et Pierre Jarret décident de mettre en oeuvre la création d'un consortium d'entreprise autour du logiciel libre avec comme personnage central Mr Alain Crémont, président de 2SI, grosse SSII dans le soissonnais [4]. Dans l'absolu, pourquoi pas, qu'une grosse entreprise se penche sur le libre est toujours une bonne chose. Maintenant, la question est pourquoi avoir créé un consortium d'entreprise autour de 2SI alors qu'existait déjà depuis un an un tel consortium [5]. Pourquoi 2SI ? à la page de "leurs solutions", on y trouve de grand noms certes, mais pas ceux du libre : Sap, Sage,Trend micro, Lotus, windows system server, Alcatel etc. On peut s'interroger alors sur ce choix pour le moins étonnant. On peut également réfléchir sur le pourquoi M. Pierre Jarret décide seul d'engager l'association Psil dans cette démarche, alors que la question posée aux membres sur la mailling liste récolte 5 "non" et 2 abstentions.

En fait, si l'on se penche plus avant sur la question, il apparaît que M. Alain Jezequel (société Beten Consultant, CA de Cétril, CA de Psil, Ex Consortium Free Aisne Valley) a été payé plus de 15 000 euros pour faire ce montage (et moi qui pense encore en terme de bénévolat!). Normal, tout travail mérite salaire. Mais ce qui est étonnant c'est que cette décision de création de consortium, occultant celui qui existe déjà depuis bientôt un an, est financé par ... M. Jean Marie Paulin, président de la Communauté d'Agglomération du soissonais (oui, oui, le même), dans le cadre de la délégation qu'il possède du bureau de la communauté d'agglomération.(c'est une décision qui n'a pas été soumis au vote des élus). Dans le même temps, toujours dans le cadre de cette délégation, M. Jean Marie paulin, à la veille des élections, renouvelle le contrat de prestation pour 3 ans avec 2SI (oui oui, le même 2SI) [entre 100 000 et 200 000 euros sur 3 ans.] Les mauvaises langues susurrent déjà.

Passé le premier dégoût, on peut se dire que nous ne voyons que le doigt malgré la volonté des sages de nous montrer la lune et nous pouvons imaginer que les collectivités locales agissent avec sérieux et compétence. Mais un rapport du Sénat montre que justement non.

"[Les symptômes cumulés d'une reconversion inopérante : le bassin d'emploi de Soissons] [6]
morceau choisi : [....] La commande d'un concept architectural à l'architecte Wilmotte traduit l'inexpérience du maître d'ouvrage local : en effet, seule une équipe réunissant architecte-commercialisateur-investisseur pourrait soulager la collectivité du portage financier de l'opération. De plus, les sommes dépensées pour la réhabilitation d'un seul bâtiment aurait pu être apportées dans un partenariat public-privé sur l'ensemble du site (8 hectares) ; [...]".
Ce rapport est un florilège d'une lecture rafraîchissante (qui fait froid dans le dos) lorsque l'on voit les sommes dépensées pour si peu d'effets : il faut effectivement rayer beaucoup de chômeurs et rmiste pour équilibrer les budgets.

Nous sommes allés voir, en tant que consortium d'entreprise Free Aisne Valley, le directeur économique de la Communauté d'Agglomération, en décembre dernier, pour présenter le projet LLSOLL (laboratoire de langue entièrement numérique uniquement logiciel libre). On ne demandait rien, on proposait à la collectivité de soutenir la création d'activité économique autour de ce produit innovant, sans concurrence sérieuse, avec un véritable marché. Nous avons été ignoré, gentillement certes, avec les mots habituels (nous comprenons [.... blabla ...] projet intéressant [... blabla ...] souhaitons longue vie [... blabla ...]). Je me demandais à l'époque comment le département développement économique d'une collectivité territoriale pouvait écarter, sans même les étudier, des possibilités de croissance locale, maintenant je sais : nous n'étions pas dans les projets du prince.

Donc attendre le salut venant de la collectivité territoriale, c'est mort.

Pierre Jarret à l'avantage de cumuler les postes de président de Psil, président de Mutualibre, trésorier de l'Addulact, et secrétaire général de Intelli'aisne (la nouvelle association créée à 3 mois des élections qui va révolutionner le libre à soissons - rien que le nom m'amuse). Depuis que Pierre Jarret souhaitait transformer Psil en structure commerciale, voila un joli terrain de jeux en forme d'atelier protégé pour lui. En effet, Psil répond aux appels d'offres de réalisation technique,[7] (oui, c'est un .doc : on ne se refuse rien chez Psil et oui, c'est contraire à ses statuts[8]). Lorsque l'on en fait remarque à son président/Dieu_le_père la réponse de M. Jarret est :"Nous avons aussi des charges comme les sociétés de service. Sauf si quelqu'un veut payer nos URSAFF et Assédic ...Mais là je sens d'avance le joker !".

Dans un matérialisme historique qui n'hésite pas à sacrifier ses enfants pour le bien de certains, Pierre Jarret décide tout seul en comité restreint et écarte de son chemin ceux qui ne sont pas d'accord. Peu associatif comme comportement mais tellement "Realpolitik", on se croirait au Cétril. Je ne parlerais pas de mon éjection (je n'étais vraiment pas d'accord avec la participation à ce consortium) car je serais juge et partie, mais je ferais référence à ceux qui sont partis car ils trouvaient le comportement de Pierre Jarret indécent : le co-fondateur de EOLLE [12] (une association du libre à Laon), le président de ubuntu-fr [13], et April[14] à propos de l'Addulact dont Pierre Jarret est trésorier.

Pour finir puisqu'en dernier ressort, on ne doit juger que sur les actes : Les déclaration d'Intelli'aisne [9] :

"Et l'équipe travaille déjà sur des projets comme un logiciel de gestion des cimetières ou un parapheur électronique."

- le logiciel de gestion des cimetières existe déjà : opencimetierre (il y a d'ailleurs un groupe de travail Addulact sur le sujet.) [10] - Le parapheur électronique existe déjà : S2low, cofinancement de la scic Addulact.[11]

Intelli'aisne semble récupérer le travail des autres en le présentant comme sien, avec une bonne dose de communication, les faveurs du prince et la bénédiction du pouvoir central. Que dire de personnes qui travestissent la réalité pour donner un semblant de légitimité à ce projet scélérat.

Sur ce sujet bien particulier, Psil n'est pas en reste car il présente le logiciel LLSOLL sur sa carte de voeu alors que c'est un projet du consortium d'entreprise de Free Aisne Valley et pas du tout de Psil.

Si l'objectif de la création d'Intelli'aisne est de partir à la chasse aux subventions, nous porterons à l'attention des administrations compétentes cette manoeuvre qui consiste, pour une collectivité locale, à créer une associaton d'entreprise en imposant des intervenants de 'leur réseau relationnel' pour ensuite soutenir des demandes de subventionnement. Je ne suis pas certain que les finances nationales voient d'un bon oeil cette gestion toute kolkosienne décomplexée de l'économie locale.

Si pour Le Cétril le libre était un prétexte, pour Pierre Jarret c'est différent : "Ethiquement, on pense que le libre est la voie à prendre mais il y a une réalité du marché et il ne faut pas être sectaire" [c'en est presque du pragmatisme prostitutif] : dure reconversion pour un professeur de l'enseignement public à l'orée de la retraite.

Le pouvoir politique corrompt tout ce qu'il touche. Le libre est mort à Soissons et l'argent du libre profitera aux entreprises du monde propriétaire qui l'utilise. Cette réalité "de marché" est économiquement compréhensible, mais elle est éthiquement et moralement inacceptable lorsque les collectivités financent cet état de fait dans l'ombre et le flou et lorsque certaines associations "dite du libre" soutiennent cette démarche en bon petits soldats du pouvoir central en pleine pré-campagne électorale.




[1] - la réponse de la communaté PHP en France à ZD-NET 2001
http://www.sam-mag.com/archives/php1.htm (article php)
[2] - La conférence à l'Engref sur les formats pérennes. - 2004
http://www.cegeb.com/evolution-informatique.php (conférence engref)
[3] - Le libre à Soisson - Acte 1 : le Cétril - 2007
http://linuxfr.org/~herve_02/24092.html (Cétril acte 1)
[4] - la SSII 2SI système
http://www.2si-systemes.fr
[5] - Le consortium Free Aisne Valley
http://Psil.fr/wiki/index.php?title=Charte_du_consortium
[5 bis ] Pré-version du nouveau site Free Aisne Valley
http://freeaisnevalley.com/
[6] - le rapport du sénat sur le bassin Soissonnais - Rapport d'information n° 374 (2003-2004) de M. Francis GRIGNON,
http://www.senat.fr/rap/r03-374/r03-37460.html
[7] - La réponse Psil à l'appel d'offre Cétril
http://www.patrimoine-pour-demain.com/cetril_cahier_des_charges_Psil.doc [8] - les statuts de Psil
http://Psil.fr/spip.php?article4
[9] - Article de L'union su La création d'Intelli'Aisne
http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/93159/Intelli_Aisne_nouvelle_venue_dans_l_informatique_libre
[10] - Le logiciel OpenCimetière sur la Forge Addulact
http://adullact.net/projects/opencimetiere/
[10 bis] - La création du groupe de travail cimetière chez Addulact
http://www.adullact.org/article.php3?id_article=446
[11] - La faq Addulact sur S2Low, le parapheur électronique.
http://faq.adullact.org/



[12] Le cofondateur D'Eolle quitte Psil

Bonjour,
En tant que co-fondateur de EOLLLE (morte-née) et après avoir suivi
les discussions de la liste : [...]

- je me désabonne de la liste.

Je n'étais pas très chaud pour le rapprochement de l'ex-EOLLLE et
de PSIL, mais j'ai laissé faire. De la manière dont cela s'est fait,
mon opposition n'aurait pas eu beaucoup d'effet, il est vrai.
Mais cela m'a apporté un éclairage sur le mode de fonctionnement
que je soupçonnais au PSIL

Ayant eu brièvement des contacts avec le CIL-CETRIL il y a 2 ou 3
ans, j'avais quelques réserves vis à vis de PSIL. Je pense désormais
qu'il est temps pour moi de partir.
Le Soissonnais n'est pas le Laonnois, visiblement.
Je suis contre le manque de transparence.
Je suis contre la gouvernance "opaque".
Je suis contre le fait d'être "obligé" de venir aux "brainstorming"
pour avoir de vraies informations, alors que cela m'est impossible.

... Je pense que créer des emplois pérennes est important. Mais j'ai des
doutes sur la méthode utilisée.(...)

Les montages bancals "économico-asociativo-politico-administratifs",
ça coûte cher, ça marche pas bien. C'est très peu efficace."

Laurent Bertaud



[13] Le président de Ubuntu-fr quitte Psil.

"J'apprend avec désarroi la création du collectif Intelli-Aisne, malgré le vote sur cette mailing list qui s’était soldé par 2 abstentions et 5 voix contres.

Je constate également l'irrespect manifeste du président de l'association au vote des membres qu'il a lui même proposé, au vu du bannissement de deux personnes ayant osé exprimer un avis contraire à celui exprimé par le président. Je constate également le licenciement des permanents (a confirmer?) dont le sujet n'a même pas été évoqué ici.

Je condamne le recours systématique de Pierre pour se justifier à la "majorité silencieuse" et "aux gens qui me contactent par telephone le soir" que Pierre fait systématiquement intervenir. Dans un vote, les coups de téléphone le soir, Pierre, ca ne compte pas.

Je m'étais inscrit pour essayer d'aider à garder un "certain esprit du libre", qui, semblerait-il, est maintenant loin, dû aux manipulations, à la mauvaise foi, et à l'irrespect de certains (pas ceux qu'on pensent).

Je présente donc également ma démission de PSIL et demande à être supprimé de cette mailing list, si ce n'est pas déjà fait.

Cordialement,
Yann Hamon



[14] April quitte le CA Addulcact

"[....] Ayant constaté plusieurs problèmes et ne pouvant y remédier, l'APRIL
n'a plus la volonté de se maintenir au conseil d'administration de
l'ADULLACT (et ne candidatera donc pas lors de la prochaine assemblée
générale) [....] alors que le _trésorier_ précisait que « la dernière AG
a validé la démarche d'obtention de la reconnaissance d'intérêt public pour
l'Adullact et que cette obtention requiert des règles précises en terme
de comptabilité », l'APRIL a dû demander par six fois un accès
aux informations comptables, pour n'obtenir qu'une consultation limitée. [...]"
Mes combats - Libre - Commentez
Lettre ouvert pour la survie du Logiciel Libre dans le Soissonnais.
Publié par The Troll le 30 07 2007

Destiné au Conseil Régional de Picardie, Conseil Général de l’Aisne, à la Communauté d’agglomération du Soissonnais.

On ne tombe pas dans le libre par hasard, comme lors d'un faux pas, ou d'une rencontre fortuite.

On entre dans le libre, comme en sacerdoce ou en résistance, par foi, par conscience politique et souvent par altruisme, parce que l'on pense que l'individu, le service qu'il peut fournir, sa compétence, sont bien plus importants que l'outil qu'il peut vendre ou proposer. Parce qu'on accorde à son travail bien plus d'importance qu'à son capital. Parce que le partage avec les autres semble naturel et la pérennisation un impératif.

C'est avec cet engagement fort que le libre m'a saisi il y a bientôt 8 ans, pas de manière ostentatoire ni racoleuse mais dans la mission humble, presque domestique, de partager, aider, convertir et former durablement. Avec le temps, du travail, de la recherche personnelle, l'aide des autres, j'ai acquis certaines compétences que j'aime partager. Lorsque il m'a été proposé de faire partie du comité technique du Cetril fin été 2006, c'est avec plaisir que j'ai accepté, non pour la gloire ou pour le networking, mais bien dans cet esprit d'entraide, de partage, de développement durable.

  • J'ai assisté à une présentation de Ruby on Rails (environnement de développement libre) . J'avais fait parvenir, à l'époque, à M. Loire et au Cetril une proposition pour une action économique locale, créatrice d'emploi dans le Soissonnais, à base de libre et de formation à cycle court : je n'ai eu aucun retour de leur part.
  • J'ai participé aux 3 réunions du comité technique. J'ai assisté aux Trophées du Libre. Malgré toutes mes présences actives je n'ai pas saisi quels étaient les objectifs tangibles de Cetril, quelles étaient les actions locales destinées à promouvoir le libre et son esprit vers les acteurs économiques et institutionnels.
  • Plusieurs fois, j'ai posé la question lors des réunions et je n'ai jamais obtenu une réponse, comme si l'expression "action locale réelle" était une monstruosité.
  • Mr Bloquet, Directeur de la pépinière du parc Gouraud, faisait remarquer avec verve lors d'une réunion, qu'ils faisaient des forums et des conférences en Europe mais que personne dans le tissu économique Soissonnais ne connaissait le Cetril ou ses activités.
  • Pire encore, lors des fameux Trophées du Libre, les solutions choisies pour la vidéo-conférence avec Mark Shuttleworth ou le film de présentation des actions de Cetril étaient mis en oeuvre avec des solutions non libres.

Si on regarde le projet d'orientation stratégique de Cetril 2006-2007, présenté lors d'une allocution de J.-M. Loire, son actuel président, en juin 2006, on note, outre l'aspect communication, le pôle recherche (maintenance des sites clients fins, site Anisy-le-Château, Informathèque du Lycée Gérard de Nerval), transfert de technologie et formation.

Hors pour 2006-2007 aucune des actions tangibles techniques prévues n'a été réalisée (abandon des clients fins, friche et déshérence des abonnements Gepi pour les collèges, non réalisation du site expérimental d'Anisy-le-Château, certains vont même jusqu'à parler de torpillage volontaire de l'installation de l'Informathèque au Lycée Gérard de Nerval...) Pourtant, c'est avec ce projet d'orientation que les subventions de la Communauté d'Agglomération du Soissonnais, du Conseil Général et du Conseil Régional, ont été obtenues, faisant un budget global de plus de 500 000 euros pour 2006.

  • Pourquoi le Cetril n'a-t-il pas inscrit les institutionnels de Picardie à l'Adullact (Association pour la mutualisation des logiciels libres pour les institutionnels) ?
  • Pourquoi le Conseil régional de Picardie et l'Académie d'Amiens finance le développement d'un environnement numérique de travail non libre alors qu'il existe déjà des solutions disponible en libre ?
  • N'est-ce-pas dans la mission même du Cetril de proposer ses solutions libres ?
  • Il se murmure même que le Cetril a perdu son agrément comme organisme formateur (ce que confirme la DRTEFP), trahissant ceux qui leur avait fait confiance pour aborder leur reconversion professionnelle. Il se dit que certaines communes de l'agglomération ne désirent plus participer au financement.

Il est toujours délicat de juger du travail des autres, mais il est important de comprendre les raisons du décalage entre la théorie et la pratique.

Sur le portail internet de la préfecture de Picardie, on peut lire, en date du 26-05-2003 à Sil-Cetril:

"OBJECTIFS L'objectif de l'association SIL / CETRIL située à Soissons est de contribuer au développement de ces logiciels libres, d'aider à la diffusion d'applications informatiques utilisant ces technologies. La connaissance par les entreprises ou collectivités publiques, des possibilités technologiques des logiciels libres vont permettre l'émergence de compétences et d'entreprises spécialisées sur ce sujet au niveau régional. Elles pourront plus particulièrement se développer dans le contexte du pôle technologique du Soissonnais et bénéficier d'une synergie accompagnée par l'association"

Si on lit maintenant l'allocution de l'actuel président de Cétril, Jean-Marc Loire, dans son intervention du 3 juin 2006 :

" [...] Charge à nous et à nos partenaires de constater que la réelle valeur ajouté de Cetril est sa fonction de référent, d'architecte. Cetril doit avant tout être développé pour "structurer" le marché du logiciel libre. [....]Plus ça va, plus je me pose la question de savoir si la structure associative qui fut certes nécessaire au début de Sil est la mieux adaptée pour la poursuite des objectifs de Cetril [...]. Peut être une solution de pérennisation efficace serait de travailler ensemble au passage de Cetril en structure institutionnelle".

Nous assistions, en direct, à l'évolution minimaliste, le choix de la voie sans issue et sans vision d'avenir : le rétrécissement du cétril vers de la communication structurelle.

  • On comprend mieux le turn-over important dans les 'travaillants' du Cetril (300% sur 2006).
  • On comprend mieux que les postes du Cetril sont des postes de communicants et pas de technicien.
  • On comprend qu'aucune réalisation technique concrète ne peut avoir lieu car il n'y a aucune compétence technique au Cétril et parce que son président actuel définit comme objectif la communication structurelle.
Les querelles digne de cours d'écoles (sur les changements de serrures de locaux pour évincer des participants par exemple, sur la disparition ou le vol des ordinateurs donnés par l'Afnet pour les reconvertir en machines équipés de logiciels libres) ne sont que la partie émergée de l'iceberg : le malaise structurel bien plus grave.

Il existe une guerre pour la 'maîtrise décisionnelle', avec les évictions fratricides qui vont avec. Les 'membres' de l'assocation Cétril ne sont pas des véritables membres au sens associatif : ils n'interviennent pas, ne font pas de bénévolat, n'apporte pas leur concours, ne participent pas, mais justifient le statut associatif permettant d'obtenir des financements.

La résistance s'organise. Une association s'est formée pour pallier aux carences du Cetril. Il a été demandé à plusieurs reprises à Monsieur Paulin, Président de la Communauté d'Agglomération du Soissonnais, d'intervenir. Sans résultat.

Aujourd'hui, il n'est plus possible de crier "appeasement" à la manière d'un Daladier en 1938, il ne pourra être fait économie d'une décision politique courageuse. Personne ne pourra se cacher derrière un "nous ne savions pas". Les carences répétées du comité directeur et de l'équipe dirigeante doivent entraîner une révocation de ceux-ci. les rumeurs naissent, les esprits s'échauffent. Au détour d'une conversation, des notions de dilapidation de fonds publics apparaissent.

Ne vous rendez pas coupable de complicité par omission. La copie à la va-vite des projets initiés et défrichés par le Psil (recyclerie, Consortium d'entreprises, agrégats de compétences en logiciels libres, soutien à la migration de collectivités) n'est qu'un ultime réflexe de survie dans une opération de la dernière chance. Le mur n'est pas loin. Ne laissez pas mourir la flamme du libre à Soissons. Donnez au libre et à ses acteurs une réelle chance de prouver techniquement ce qu'il peut apporter. Amener aux commandes de Cetril des techniciens compétents, il n'est pas trop tard. Il en va de la crédibilité des élus et des collectivités et surtout du libre.

Mes combats - Libre - Commentez