Faut-il avoir confiance dans la science des médecins ?
Publié par The Troll le 14 10 2017

Je ne voulais pas trop faire un billet la dessus, parce que c'est long à faire et que tout le monde s'en cogne. Parce que pour prendre du recul, il faut du temps, de la volonté et la capacité à évoluer. Ainsi discuter de contraception avec un catholique intégriste ou d’œuf bacon avec un musulman intégriste relève du parcours du combattant, parce que nous touchons un dogme. quelque chose qui est tellement intégré que cela semble aussi naturel que de respirer.

Pour la contraception par exemple, l'argument du respect du cycle de la femme n'est pas un axiome : on peut tout à fait respecter sa femme et son cycle avec contraception, ce sont 2 choses différentes. Mais dans le dogme.... c'est absence de contraception (si cela évite de prendre la pilule c'est tout bénéfice, mais la vérité ne se situe pas dans le respect de la femme, mais dans la dangerosité des pilules.)

De la même manière la médecine est également une sorte de religion. Disons plutôt que le rapport à la médecine est de cette essence religieuse. Avant le chaman était tout autant un 'prêtre' que guérisseur et le médecin était avec le notaire et l'instituteur et le curé un notable du village que l'on ne contredisait pas. Il l'est resté dans la tête de bien des gens et encore plus dans celle de nombreux médecins. Qui n'a jamais vu (ou lu) dans une salle d'attente un panneau du style "je ne vais pas sur google, j'ai fait 15 ans (ou plus) d'études de médecine". Cela vient du fait que de plus en plus de gens questionnent, s'interrogent et interrogent.Et cela énerve les médecins. Cela les énerve que l'on remette en cause leur compétences/jugements, comme si ils étaient au dessus des autres, sorte de demi-dieux nous faisant grâce de leur savoir, si on sait rester à notre place. Combien de ces médecins ont tué leurs patients à coup de médiator ? ont handicapé les enfants de leur patientes à coup de dépakine ? nous ne le saurons jamais car c'est le secret médical (et tant pis pour les morts). Bien arrangeant tout de même ce secret médical. Feriez vous confiance à un médecin qui a tué des dizaines de patients à cause de traitements inappropriés ? Non,mais vous ne le saurez pas grâce au secret médical, sauf si vous habitez dans un tout petit village et que le nombre de personnes qui meurent vous semble bien plus élevé que normal. (la iatrogénie - personne malade à cause du traitement ou de l'acte médical, c'est au moins 20 000 morts par an. - la rougeole avec ces 10 morts en 10 ans, peut aller se rhabiller.)

Mais pour être d'accord avec la vision d'une médecine qui sait et que l'on doit écouter sans s'interroger, il faudrait que ce soit une science 'dure'. Par exemple, je sais que si je donne ce médicament à cette personne, je suis à 100% sûr que cela va le soigner (car je suis à 100% sur de ce que cette personne souffre) et je suis à 100% sûr que ce médicament ne lui causera aucun problème plus grave que le mal que je suis en train de tenter de traiter. Impossible. Tout simplement impossible car les médecins sont des humains, comme vous et moi et qu'ils peuvent se tromper, passez à coté de quelque chose, ne pas penser à autre chose, ne pas voir un symptôme que vous n'avez pas décrit car il vous semble qu'il n'a rien à voir. Par exemple un médecin urgentiste a été suspendu pendant quelques temps, parce qu'un bébé est mort suite à une invagination intestinale alors que le dit médecin n'avait pas trouvé les causes de la fièvre (il n'a pas été mis au courant des convulsions, car la maman ne savait pas ce que c'était et ne pouvais pas le repérer) et d'avoir conseillé bain et doliprane. On lui reproche de ne pas avoir suffisamment interrogé la maman et ne pas avoir découvert que le bébé était un prématuré et donc préma+fièvre= urgence ??? . Par contre le fait qu'il venait de faire le vaccin rotarecq qui a comme effet secondaire l'invagination intestinale n'avait pas besoin d'être questionné. Parce que le vaccin est sûr n'est-ce pas ? sauf pour ce bébé (et d'autres) qui en est mort.

Maintenant, demain pourrais-je avoir confiance dans un médecin qui va me demander si mon bébé est prématuré (en fait non) mais oubliera de poser si il à eu un vaccin récemment pour le mettre sur la piste de cette invagination ? Et pour que ce médecin puisse poser la question, il FAUT que dans ses cours, dans son cursus, on lui dise de le faire. Et pour cela, il FAUT que l'on s'interroge sérieusement sur les effets, avec des vrais études. Parce que c'est cela la science. la vraie, le reste c'est de la foi et comme on peut décider de croire ou pas, dans une religion, on peut décider de la même manière de faire confiance (ou pas) à un médecin et ses traitements. Car le médecin applique ce qu'on lui apprend, et ce qui lui est appris n'est pas toujours de la science, mais un peu de propagande. Parce que pour prendre exemple de la dépakine, dès le début sanofi savait, et avec l'igas (qui devient afssapd puis ansm sans que rien ne change) tout le monde a tempéré tranquilou pendant que les milliards tombaient et les enfants étaient handicapés. tranquilou. Avec le gouvernement qui soutient sanofi et qui va payer sur nos impôts les plus de 6 milliards que cela va coûter.

Faut faire confiance on vous dit. Dès que l'on s'interroge, on est des obscurantistes complotistes qui propagent de la fake-news. Mais en attendant des gens meurent, des enfants deviennent handicapés, les riches s'enrichissent et les politiques nous mentent. tout va bien.

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Le médecin paternaliste.... et censeur
Publié par The Troll le 10 10 2017

Je vous pose ici le commentaire que j'avais mis sous le billet d'un médecin se plaignant d'une consultation-confrontation avec un papa à propos de vaccins, ce 'médecin' chouinait d'être tombé sur un abrutis qui sortait que des conneries. J'ai tenté d'apporter ma pierre à l'édifice, mon commentaire est resté en ligne, moins de 5 minutes.

Il se demandait dans le billet que faire, j'aurais tendance à lui dire d'écouter le patient et ne pas le prendre pour un con.De la même manière qu'il fait avec moi, en supprimant le billet, pensant qu'il ne vaut même pas une réponse. Et il se demande !!!

https://sylvainfevre.blogspot.fr/2017/10/la-confrultation.html

======= commentaire censuré =================

A problématique de fond est que les médecins sont pris entre 2 feux :

  • Leur volonté de soigner les gens, parfois même contre leur volonté (c'est pour leur bien) dans une forme de paternalisme impulsé par celui qui sait vs celui qui ne sait pas. Et d'ailleurs c'est bien illustré dans le billet.
  • Leur suivisme des directives des autorités médicales, car n'ayant pas trop de temps à consacrer à la recherche et au suivi des recherches, ils doivent bien se poser sur un ligne et il semble évident que se poser sur la ligne majoritaire est la bonne solution, confortable en plus, généralement.

Pour de nombreux cas en médecine, c'est effectivement la bonne solution, appendicite par exemple, ou bras cassés, un peu de fièvre...

Mais pour la 'prévention' c'est bien plus délicat : quelles risques suis-je près à accepter pour mes patients pour quelles bénéfices ? Par exemple, je suis persuadé que les médecins enragent de voir leurs patients leur demander un irm (au cas où docteur) - alors même que cela pourrait détecter une tumeur au cerveau sans aucun signe clinique tellement elle est débutante. Parce que la pratique médicale (et les vendeurs d'irm) n'est pas encore arrivé à ce stade de prévention.

Pour la prévention, il y a également pour les actes 'médicaux' invasifs (chirurgie, prise de médicament, injections, rayons...) et là les risques ne sont pas nuls, jamais nuls en médecine, ceux qui disent le contraire sont des menteurs. Justement, les patients qui entendent leurs médecins dire qu'il n'y a AUCUN risques, alors même qu'ils connaissent autour d'eux des cas ayant entraîné complications ne font pus confiance au médecin, et parfois aux médecins. Combien de pédiatres ont injecté toutes les valences disponibles en expliquant que c'était obligatoire ? Combien de pédiatres (et de médecins) ont refusé de suivre (et menacé de dénoncer) un patient s'il n'avait pas toutes les valences, même les recommandés ? Plus qu'on ne pense. Mais c'est pour leur bien n'est-ce pas ? Parce que le médecin sait n'est-ce pas ? Ces même médecins qui ne veulent pas déclarer les effets secondaires. Ainsi on affirme qu'il n'y a aucun risques et lorsqu'un truc arrive on explique que c'est juste une coïncidence temporelle. On refuse de prendre en compte les cas suspects dans la famille pour vacciner à tout prix.

Voila le problème, c'est un problème de confiance : le médecin fait confiance aux autorités de contrôles, autorités désavouées et réformées en gros tous les 5 ans. Le patient ne leur fait pas confiance et donc pas transitivité ne fait pas confiance aux médecins. Quelles études sérieuse et indépendantes sur infantrix ou prévenar ? ou sont les données ? Il serait tellement simple de balayer cela d'un seul coup de torchon : santé publique, données publique.

Édit du 10 très tôt : mon commentaire est reviendu sur le blog en question Les mystère de la vie.

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oui, un article bien glauque qui tape sur les écoles alternatives.
Publié par The Troll le 13 02 2018

Je viens de lire la critique acerbe à propos du film "Une idée folle" (on l'aurait bien deviné sans le lire), du prof de lettre tenant blog laviemoderne.net - http://laviemoderne.net/grandes-autopsies/168-une-idee-glauque

Ce qui frappe le plus dans cette tribune plus engagée que réflexive est l'adultisme. Cette propension d'une bonne partie des adultes (et une plus grande partie encore des enseignants) à traiter les enfants comme... des enfants (statique) et non comme des adultes en devenir(dynamique). Je vais faire une précision tout de suite, parce que des mauvaises langues comme celle de cette article pourrait poser la question idiote 'alors ils ont le droit de ne pas se coucher, boire de l’alcool et se droguer ?'. En fait ils ont le droit si cela ne met pas en danger leur sécurité. Ainsi si vous trouvez possible qu'un adulte puisse le faire, l'enfant peut le faire, avec une certaine gradation, pas de sexe à 5 ans par exemple. Mais l'enfant de 5 ans, par nature ne veut pas de sexe.

Ainsi, par exemple il ne viendrait jamais l'idée à une personne d'imposer à un adulte une lecture en particulier, même s'il n’accroche pas, tandis qu'avec les enfants c'est pour leur bien. Il est là le cœur du truc "C'EST POUR LEUR BIEN". Peut être pas en fait, involontairement. Est-ce que l'école à pour but l'émancipation ? Par exemple comment apprendre à un enfant à s'interroger sur les structures sociales et de pouvoir s'il DOIT obéir sans discuter aux enseignants, s'il ne peut remettre en cause une décision qui impacte son expérience éducative (par exemple, privé d'expériences dans les TP parce que l'enseignant juge que c'est trop le bordel ?), lorsque les punitions sont imposées et non discutées, lorsque dès le plus jeune age on 'note' et valorise les comportements 'conformes'. On se demande ensuite pourquoi la majorité des adultes suivent comme des moutons : parce qu'on leur a appris, tout simplement, dès le plus jeune age. Alors, effectivement si on pense que rentrer dans le moule, sans avoir la tête qui dépasse pour être 'heureux' dans sa vie toute tracée d’obéissant est la ligne bleue des Vosges, effectivement c'est un choix valable, mais si l'objectif est de leur fournir les outils pour dépasser les structures sociales sclérosantes et asservissantes de cette société, ce n'est pas bien productif, voire contre-productif.

Autre chose qui m'interpelle, c'est la grande guerre entre apprendre (c'est le bien) et apprendre à apprendre (qui est le mal). On peut le poser d'une autre manière : quelle adulte se souvient de la masse molaire du carbone ? Pourtant il l'a appris à l'école... et oublié. Qui même se souvient juste de ce que cela représente ? Pourquoi si peu de monde se souvient ? parce qu'on ne l'utilise pas régulièrement et le cerveau élague les circuits neuronaux dont on ne se sert pas. De cette manière ne serait_il pas plus productif d'apprendre à apprendre (et renforcer ces circuits neuronaux), plutôt que des informations pointillistes et isolées qui seront oubliés l'année suivante ?

L'exemple des TPE (et des dossiers technologique) est frappant,la très grand majorité est une 'somme' de descriptions collées les unes aux autres sans réflexion profonde sur le pourquoi. Parce que les élèves ne savent pas faire, parce que les circuits neuronaux d'apprentissage ont été élagués pour laisser la place à ceux de la mémorisation : on fait des fiches pour 'recracher le cours', on apprends les plans type des sujets pour les ressortir, on apprend à étaler sa culture... et ça passe. C'est le triste résultat le l'apprentissage de connaissances.

Parce que cette tribune qui est prise entre 2 feux doit combattre à dextre l'évolution de l'école voulant transformer le savoir en compétences (qui est exactement l'inverse) et à senestre l'apprentissage des savoir vers l'apprentissage de l'apprentissage (l'autre l'inverse). Tout l'article est une dénonciation des 'idéologies' (ou supposées) derrières les exemples, partant du cas particulier pour en tirer une généralité de sachant et montrant que dans l'EN (restant au cas général) ce n'est pas si mal. Oui, il y a des enfants heureux à l'école et SCOOP : ces enfants ne changent pas d'école, ils RESTENT. Je trouve intellectuellement minable de faire entrer la miviludes dans le circuit de la réflexion. Que vient faire les sectes la dedans ? Pour compléter le tableau, il ne reste qu'à invoquer la possible dérive vers la radicalisation et les écoles coraniques, histoire de bien pourrir la réflexion.

Oui SI l'école avait des classes plus petites, SI les profs avaient plus de latitudes dans le choix des pédagogies (il suffit d’assister à un contrôle de l'inspection d'académie pour comprendre ce qui est à l’œuvre), SI les profs n'étaient pas maltraités par l'institution (ils deviennent maltraitants), SI les élèves n'arrivaient pas en 6ème sans savoir lire, SI les élèves ne subissaient pas de harcèlement à l'école (dans l'indifférence de l'encadrement et la culpabilisation de la victime), Si les élèves n'étaient jamais humiliés par l'encadrement scolaire, OUI ces écoles (et l'instruction en famille) ne seraient pas en forte croissance.

Plutôt que de se battre contre elles, il vaudrait mieux passer son énergie à la transformation de l'école, écarter les professeurs toxiques, virer les IA qui sont à la ramasse, résoudre (et non pas les minimiser et les cacher) les problèmes de harcèlement et les parents reprendraient confiance dans l'école.

Alors oui, ces écoles sont chères et donc réservées à une classe sociale plutôt favorisée, mais c'est un peu du foutage de gueule cette argumentation. Est-ce que les enfants du CAC40 ou des politiques vont au collège Paul Doumer ou Pablo Neruda ? Non, mais tout le monde s'en fout, ce n'est pas important, par contre pour dire du mal des écoles alternatives, cette barrière financière à l'entré est un soucis.

On peut même se poser la question des études, quel est le but de faire un master pour se retrouver à faire des frittes chez macdo ou de faire du secrétariat chez un plombier ? Ainsi l'évolution de l'école, venant de la base de la pyramide, est le juste reflet de l'évolution de la société : l'impossibilité de se projeter dans un avenir professionnel radieux et la mise en place de stratégie compensatrice : la création d'un univers de possibles différents, humainement plus riche, en vivant en marge, favorisant alors un apprentissage permettant le développement personnel plutôt que la conformité sociale esclavagiste. Ce qui est exactement la philosophie des colibris (qui n'est pas une secte, l'EN serait plus une secte qu'eux): vivre en marge de ce monde broyant l'humain plutôt que de tenter de se hisser à la place de celui qui va broyer l'autre, pour ne pas être broyé soi même : ni bourreau ni victime.

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Nous avons un gagnant
Publié par The Troll le 30 09 2017

À propos de l'augmentation du forfait hospitalier, qui passe donc à 20 euros par jour, même le jour de sortie, ce qui explique que pour l'hosto c'est un jour double : payé par celui qui sort et par celui qui rentre.Notre sinistre de la santé explique, non sans rire "ce forfait hospitalier n’est pas payé par les Français mais par les mutuelles".

J'avais oublié que les mutuelles avaient le droit d'imprimer des billets, moi qui pensait que ce que les mutuelles payaient c'est ce que les français payaient par les cotisations aux mutuelles.

Mais les mutuelles (et donc vous) c'est un peu la vache à lait des pouvoirs publics : qui sait ou se souvient que la gabegie sur la grippe H1N1 et les millions de doses commandés aux labos (jackpot à las végas) ont été payées... par les mutuelles (en fait : vous). Oh presque rien, 1 petit milliard, Trop cool non ?

Y a pas à dire, nous vivons une époque formidable : on pompe du fric à tous pour le donner aux potes.

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Comment prendre les gens pour des truffes
Publié par The Troll le 10 09 2017

Juste quelques lignes sur l'obligation vaccinal du führer Buzyn, ministre de la santé de notre cher jupiller mac'on.

Alors cette illuminée qui nous apporte la vérité révélé d'un dieu science qui serait notre alpha et notre oméga dit qu'elle lutte contre l'irrationnel et les réseaux sociaux et qu'il faut obliger à faire tous les vaccins disponibles parce que l'oms dit que c'est bien. Certes, certes, certes. Je dirais même plus, 3 fois certes.

MAIS, il faut remettre en perspective, que se passe-t-il sur les réseaux sociaux ? Il se retrouvent des gens dont les enfants qui allaient bien , et d'un seul coup, par coïncidence fortuite et hasardeuse du pas de chance, se retrouvent à aller mal (très mal) à la suite d'un vaccin. On (qui est un con) a beau leur dire à ces attardés que cela n'a rien à voir, ils ont du mal à y croire. Mettons nous à leur place : votre fille part en soirée, seule, et 15 jours après elle est enceinte alors qu'elle est restée avec vous pendant ces 15 jours. Comme des cons vous allez penser que c'est parce qu'elle à baisé pendant cette soirée, pauvres fous irrationnels obscurantistes, alors que c'est juste l'immaculée conception et que vous allez être parents du nouveau christ.

Bon, à leur décharge, il faut mettre en perspective la suite continue et pointilleusement régulière des scandales sanitaires avec des labos ayant mis sur le marché des médicaments dangereux avec les autorités politiques et sanitaires qui camouflaient et minismisaient les problèmes. Il faut aussi prendre en compte que les réseaux sociaux permettent de rencontrer des gens qui ont les même problèmes que vous. Alors si votre enfant meurt la nuit après un vaccin (la mort subite du nourrisson est 4 fois plus important dans les 15 premiers jours après un vaccin que entre 30 et 60 jours après - ce qui est statistiquement impossible s'il n'y a pas de lien) vous pouvez croire votre médecin qui vous dit que c'est une coïncidence, mais difficile de continuer à le croire si vous 'rencontrez' des dizaines de personnes qui ont vécu la même coïncidence. 1 barbu c'est un barbu, 3 barbus c'est des barbouzes

Ainsi d'un certain point de vue, ce n'est pas de l'obscurantisme, mais de la précaution. Si on ajoute que de nombreux vaccins 'inoffensifs' et très utiles pour la santé de l'humanité et qui ont sauvé des millions de personnes de la mort, se trouvent un jour retirés du marché parce qu'il y a trop de coïncidences, on peut comprendre et même soutenir ces personnes qui ne désirent pas bénéficier de cet immense progrès. (on notera par analogie que ce même gouvernement affirme que la fin du CDI et l'explosion de la précarité est également un progrès, de quoi faire relativiser un poil la notion de progrès Jupilérien.

Bon kékonfè alors ? Ben moi j'ai une idée. Le meilleur moyen de combattre l'obscurantisme est la science, qui pourrait dire le contraire ? Or, la science c'est une théorie puis des expériences dont on publie les résultats (avec les données brutes) pour que l'on puisse reproduire les résultats. DONC, pour lutter contre l'irrationnel des réseaux sociaux, je propose que l'on fasse de la science et que l'on OBLIGE à publier, sur un site gouvernemental, en open data, TOUTES les données de l'expérience : la population, les choix, les tests et TOUS les résultats individuels des groupes et groupes témoins CONTRE VRAI PLACEBO

SANTÉ PUBLIQUE = DONNÉES PUBLIQUES

En attendant les données publiques, je préconise de laisser aux gens le choix, puisque nous sommes en démocratie. A moins de créer des jeunesses macroniennes qui défileraient en chemise brunes et dénonceraient les mauvais citoyens

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